Foire aux questions
Nous répondons ici à vos questions sur l’agrandissement du port.
Pour continuer d’être concurrentiel dans l’industrie internationale de la navigation maritime privée, le port d’Halifax doit être en mesure de permettre l’accostage d’au moins deux navires de la classe ultra. Nos infrastructures actuelles ne le permettent pas.
Sans expansion des infrastructures, les activités commerciales du port ne pourront pas croître au même rythme que celles de ses concurrents. Les gros navires sont l’avenir. Si nous ne faisons pas en sorte qu’Halifax puisse les accueillir, ils nous abandonneront. La perte de clientèle pourrait être très lourde de conséquences pour l’économie d’Halifax, de la Nouvelle-Écosse et du reste du Canada.
L’industrie de la navigation maritime privée évolue à un rythme effréné; les navires de charge sont de plus en plus gros et les sociétés de transport maritime internationales mettent l’accent sur les ports capables de recevoir des navires de la classe ultra. La fenêtre favorable à la création de l’espace nécessaire pour permettre l’accostage d’un deuxième navire de la classe ultra se referme, car les sociétés de transport maritime internationales prévoient leurs itinéraires pour une période variant entre un an et cinq ans.
Non, les activités du Port d’Halifax ne seront pas interrompues. Nous continuerons à utiliser l’infrastructure actuelle pour accueillir les marchandises et les bateaux de croisière.
Nous espérons prendre une décision à propos de l’avenir de notre infrastructure dans un avenir rapproché. Nous sommes présentement à évaluer les options possibles de façon détaillée pour nous assurer de prendre la meilleure décision qui soit pour notre porte et notre communauté.
Le port se chargera des coûts liés à l’agrandissement temporaire du terminal à conteneurs South End. Selon nos estimations, ce projet coûtera 35 millions de dollars.
La croissance de notre port s’inscrit dans un contexte de développement large. Nous harmonisons nos objectifs stratégiques avec des initiatives de grande envergure comme le plan d’aménagement municipal (Centre Plan) et la Stratégie de croissance pour l’Atlantique.
Lorsque nous avons lancé le processus, toutes les possibilités étaient sur la table. Nous nous sommes penchés sur 11 options, des deux côtés du port, et avons communiqué avec les intervenants pour obtenir leurs commentaires et n’oublier aucune avenue possible. Au cours des deux dernières années, nous avons travaillé avec des experts et des planificateurs pour étudier les avantages et les inconvénients de chaque possibilité de façon approfondie, et ce, tout en continuant de consulter les intervenants clés pour élaguer l’arbre des possibilités jusqu’à ne conserver que celles qui répondent le mieux à nos besoins opérationnels et aux besoins de la collectivité.
La capacité de continuer de traiter le fret associé aux porte-conteneurs de la classe ultra et d’en traiter davantage est un volet crucial des stratégies commerciales à long terme du Canada et nous continuerons d’aller de l’avant avec nos partenaires afin d’améliorer notre infrastructure. Nous étudions des possibilités qui nous permettront d’élaborer des plans et de développer nos infrastructures en respectant nos moyens financiers d’une façon qui incitera des investisseurs privés à monter à bord du projet.
Absolument. Nous sommes très heureux d’avoir l’occasion de soumettre une demande dans le cadre du Fonds national des corridors commerciaux et nous apprécions l’appui que nous recevons de la part de nos partenaires et des intervenants locaux. Nous resterons à l’affût d’occasions de financement relevant de l’Initiative des corridors de commerce et de transport du gouvernement fédéral.
Le port poursuivra ses activités normales au terminal à conteneurs Fairview Cove, qui est exploité par Ceres Halifax.
Nous sommes conscients de l’importance de ce terminal et des activités qui s’y déroulent et nous avons collaboré avec les locataires afin de déterminer comment ils pourraient poursuivre leurs activités pendant et après l’expansion.
Nous reconnaissons l’importance de l’élévateur à grain d’Halifax, un actif national pour notre industrie agricole et nous sommes conscients de son utilisation. Nous avons collaboré avec l’exploitant et les locataires concernés afin de déterminer la façon dont on pourrait permettre la poursuite de leur travail pendant et après l’expansion.
Le port de mer d’Halifax accueille notre principal terminal pour navires de croisière et il continuera d’être le lieu d’accostage des grands navires de croisière.
Nous sommes conscients du fait que la circulation de camions est un enjeu. C’est pourquoi nous mettons en œuvre des mesures qui ont le potentiel d’avoir une incidence considérable sur le nombre de camions porte-conteneurs qui traversent le centre-ville. L’une de ces mesures est de déplacer les exportations et importations effectuées par camions depuis et vers le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard vers le réseau ferroviaire en aménageant une rampe à Moncton. Selon les prévisions, cette solution entraînerait une réduction de 10 % du nombre de camions circulant aux deux terminaux.
Nous sommes ravis de faire partie du puissant mouvement vers l’avant qui émerge aux quatre coins de notre ville, de notre province et de notre région. Nous devrons croître et nous savons que nous ne pouvons pas le faire seuls. Nous avons travaillé avec des intervenants et des partenaires pour façonner notre avenir et harmoniser nos objectifs et nos priorités.
Non. En 2017, sur demande de l’Administration portuaire d’Halifax, WSP a mené une estimation initiale de haut niveau du terminal à conteneurs de South End (74 acres de terrain) dans le cadre d’un scénario de réaménagement à des fins résidentielles ou commerciales. L’estimation a mené Ekistics, CBCL et Turner Drake & Partners à mener des recherches plus approfondies. Ekistics a développé un dessin conceptuel pour les terrains. CBCL a ensuite été engagé pour analyser l’infrastructure municipale nécessaire à un tel réaménagement. Le coût estimé pour la conversion du terrain, de son utilisation actuelle à une utilisation à des fins mi résidentielles, est de 238 millions de dollars, nécessiterait plusieurs nouvelles routes d’accès (dont une artère principale établissant un lien avec la rue Robie), et pourrait entraîner le besoin pour un troisième passage portuaire en plus de l’installation de services publics et municipaux.